Publié le 18/05/2013 à 03:49

Talent, complicité, partage./Photo DDM.

Malgré quelques balbutiements dans la «com», c’est bien dans l’église de Mercenac que Michel Etcheverry a inauguré le XXe Festival d’art sacré du Couserans et de l’Ariège. L’église accueillait une belle assistance, grâce à la renommée du festival d’une part et celle du chanteur, pour qui l’Ariège est une deuxième patrie, sa terre d’asile. Rolande Sassano, conseillère régionale, et Raymond Coumes, maire et conseiller général, étaient présents. Une fois encore, le Basque a conquis l’auditoire. Par son talent, bien sûr, mais aussi par la richesse, l’éclectisme de son répertoire. Cette richesse, cet éclectisme lui permettant de passer avec succès des standards à des titres plus surprenants, empruntés parfois à d’autres auteurs. «Il y a du feu dans la cheminée» au Canadien Jean-Pierre Ferland, «Dios te salve Maria». Une interprétation personnelle très appréciée. Quelques textes ciselés à l’or fin, en particulier «La Vie», ont donné le frisson. Michel Launey, le talentueux et fidèle accompagnateur, dans la confidence… ou l’improvisation, s’amusait des réactions de l’assistance. Les deux savourant une ambiance, des applaudissements et ovations allant crescendo. Pour conclure, Michel Etcheverry a chanté et fait chanter «Se canto». En guise de satisfaction, de remerciements, le public a largement repris le refrain.