Oloron-Sainte-Marie Garburade : Michel Etcheverry ouvrira le bal le vendredi 2 septembre 2011

Le 19e championnat du monde de la célèbre soupe béarnaise aura lieu le 3 septembre au jardin public. Avec, cette année encore, un programme très alléchant.

Toute l’équipe de la Garburade, présidée par Fernand Pon, peaufine encore l’organisation du championnat du monde de la fameuse soupe béarnaise. Comme chaque année, on met les petits plats dans les grands afin d’offrir au public une journée riche en événements. La 19e édition aura lieu, comme le veut la tradition, le premier samedi du mois de septembre, mais avant que mijotent les marmites, la veille, le vendredi 2 , Michel Etcheverry, roi de la fête et de la chanson basque, viendra donner un concert à la salle Jéliote, à 21 heures. Placé sous le signe de la bonne humeur, cette soirée sera présentée par Marcelin de Lurbe. Les Chanteurs du Faget et Mountahes e Ribère se produiront, quant à eux, en première partie de spectacle.

Les équipes Parmi la trentaine d’équipes qui viennent se mesurer dans cette composition culinaire chaque année, de nouvelles venues viennent tenter leur chance autour de la marmite. Comme Les Cigales de Miramas, qui furent les hôtes des membres de la Garburade à la féerie de Noël 2010. Les Fous du Roy, équipe formée par l’association Jurançon Vidéo Connection et l’Institut Biarn-e-Gascougne, défenseur de la langue béarnaise, présidé par M. Triep-Capdeville. Les fidèles parmi les fidèles seront aussi au rendez-vous, pour ne citer que Les Amis de Camgran, de Moumour, au record absolu d’assiduité avec 19 participation sur 19.

Échange Franco-Espagnol L’essence même de la Garburade étant basée sur la culture et l’échange, Oloron invite donc pour cette 19e édition la ville andalouse d’Alora. « Nos deux communes ont beaucoup de points communs : les deux viennent du nom Iluro, les deux célèbrent une grande manifestation autour d’un plat de soupe – la Garbure et la Sopa perota -, où les invités doivent également apporter leurs couverts », commente le président Fernand Pon. « Ces deux recettes traditionnelles, d’origine rurale, sont ancestrales et elles maintiennent à travers leur fête la richesse gastronomique et culturelle de nos pays respectifs », poursuit-il.

Autre tradition, perpétuée par les membres de la Garburade, la présence d’un parrain célèbre, invité à participer aux multiples animations de la journée, et parmi elles bien sûr, le plaisir de déguster et de humer les soupes, pour terminer membre du jury, maître absolu du verdict final. C’est Périco Légasse qui honorera la fête de sa présence. Critique gastronomique engagé pour la cause du goût, spécialisé dans les problèmes de consommation, il s’oppose régulièrement à une certaine industrie agroalimentaire qu’il accuse de dénaturer les aliments. Aujourd’hui rédacteur en chef de la rubrique « Art de vivre » à l’hebdomadaire « Marianne », il est défenseur du principe de l’appellation d’origine contrôlée (AOC). Périco Légasse joue le rôle d’un journaliste menant l’enquête, dans le film « Nos enfants nous accuseront » réalisé par Jean-Paul Jaud. La manifestation sera animée tout au long de la journée et de la soirée par Daney et Epi (« Rires et chansons » de chez nous), par les 20 musiciens de Lous Bandoulies de Mazerolles, par le groupe de musique New Orleans, Tweezers Dixie Stomb et par les 19 chanteurs de Monthanas e Ribera.

Patricia Doassans

Pour participer au grand repas du soir, qui réuni des centaines de convives, il faut s’inscrire au 05 59 39 05 86. L’assiette est offerte, il faut apporter son couvert. Prix 25 €.

Oloron-Sainte-Marie · Michel Etcheverry · Hélette · Pyrénées-Atlantiques · musique

Fernand Pon, président de la Garburade, entouré de Michel Etcheverry, de Marcellin de Lurbe et d'amis, lors de la présentation de la 19e édition du championnat du monde de garbure. photo p. d.

Fernand Pon, président de la Garburade, entouré de Michel Etcheverry, de Marcellin de Lurbe et d'amis, lors de la présentation de la 19e édition du championnat du monde de garbure. photo p. d.

Oloron: la Garburade produit son premier concert à Jéliote le vendredi 2 septembre 2011

Michel Etcheverry sera la tête d’affiche de la soirée de gala du 2 septembre, au côté des Chanteurs du Faget et de Montanhas e Ribèra. Les réservations sont ouvertes.

La dix-neuvième édition du championnat du monde de garbure organisée par l’association La Garburada se déroulera le 3 septembre au jardin public. Mais avant de ravir nos papilles autour du plat emblématique d’Oloron, pour la première fois depuis sa création, l’association propose un grand concert le vendredi 2 septembre salle Jéliote. Le groupe Montanhas e Ribèra et les Chanteurs du Faget se produiront en première partie de celui qui est chevalier de la Confrérie, Michel Etcheverry, le tout présenté par Marcelin de Lurbe.

Le chanteur basque a, à de maintes reprises, animé la Garburade, et c’est d’ailleurs à cette occasion, entre deux assiettes, qu’il propose à Fernand Pon de faire un concert à Oloron pour eux, lui permettant ainsi de présenter en avant-première le spectacle prévu pour son passage à l’Olympia. L’idée séduit le président de la Garburade : « Quand j’ai su que Michel refaisait l’Olympia (NDLR : le 2 mars 2012), je lui ai rappelé sa proposition, et malgré un agenda bien rempli il a accepté très gentiment et amicalement de se produire avec son orchestre au grand complet », se réjouit-il.

L’artiste n’a émis qu’un seul souhait : partager l’affiche avec des groupes locaux. « Je connais Michel depuis des années, note Jean, des Chanteurs du Faget, nous avons fait un spectacle à Gurs et il m’a demandé de lui apprendre ‘Aqueres Mountanhas’ (chanson qui clôturera la soirée), ce fut un moment inoubliable. » Pour Montanhas e Ribèra, il y aura « un peu de pression mais juste ce qu’il faut ». N’ont-ils pas chanté devant des milliers de personnes lors de leur périple en terre lointaine ?

Avec son fils Patxi

L’affiche est belle et le spectacle devrait l’être tout autant. Pendant près d’une heure, les « locaux » occuperont le devant de la scène avant que la voix inaltérée du chanteur à succès ne prenne le relais pour offrir au public son tour de chant intitulé « Michel Etcheverry chante le Pays basque et Luis Mariano ». Il interprétera également l’hymne des Barbarians français, qui ne sera divulgué qu’en novembre.

À noter que pour deux titres – notamment « Le Refuge » d’Edmond Duplan -, il sera accompagné de son fils Patxi qui se produit dans tout le Pays basque avec la formation Xitoak et Otsoak. Celui qui lors des obsèques d’Albert Ferrasse a chanté « C’était mon copain », un moment d’émotion jamais encore ressenti, n’a qu’une hâte : « Retrouver tout cela à Oloron. »


===> Les billets sont disponibles à la vente

Le concert de Michel Etcheverry, présenté par Marcelin de Lurbe avec en première partie les Chanteurs du Faget et Montanhas e Ribèra, aura lieu le vendredi 2 septembre, à 21 heures, à la salle Jéliote. Il durera 3 heures. La vente des billets (13 euros adultes ; 10 euros enfants de – de 12 ans) a déjà commencé, soit à la permanence de la Garburade, 6 avenue de la gare à Oloron, du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h (05 59 39 05 86), soit à l’Office de tourisme du Piémont oloronais (05 59 39 98 00).

Oloron Sainte-Marie Par Nathalie Bernuès
Publié le 17 août 2011 à 04h00
Mis à jour à 09h14
Michel Etcheverry avait entonné quelques chants lors de la dernière édition de la Garburade. © Archive S. Lamarque

Michel Etcheverry avait entonné quelques chants lors de la dernière édition de la Garburade. © Archive S. Lamarque

Teilhet. Une soirée inoubliable

La douceur d’un soir d’été accompagnait la venue au château de Roques du célèbre chanteur basque Michel Etcheverry. Près de quatre cents personnes venues de l’Ariège, mais aussi de l’Aude, de la Haute-Garonne et même des Pyrénées-Atlantiques découvraient un lieu d’exception niché en pleine verdure.

L’apéritif servi dans les jardins permettait de profiter d’un superbe panorama avant que ne débute le repas. Michel Etcheverry n’hésita pas à prendre le micro, donnant tout de suite à cette soirée une ambiance festive.

Il rejoignit ensuite la cour d’honneur et, puisant dans ses 23 albums, entamait un répertoire, très vite repris par un public conquis. Chants basques, bien sûr, mais aussi pyrénéens, unissant avec talent les montagnes comme les cœurs. Hommage avec « C’était lui, c’était Luis Mariano », « Mexico » ou le traditionnel « Se Canto », chanté ensemble debout et qui restera mémorable.

Minute d’émotion également lorsque Michel Etcheverry interpréta, la voix émue, « Merci pour ton amour », en hommage à Régine Estèbe

Photo DDM /La Dépêche du Midi

Photo DDM /La Dépêche du Midi

Féria de DAX le lundi 15 août au Méson chez l’ami Jeannot LESCARBOURA:

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 Au milieu des Fans!

Au milieu des Fans!

Emission de radio à Côte Sud FM (Seignosse 40)

Jean Louis CALMEJANE, Président de la radio présentant le cd "BARBARIANS", Michel le cd du centenaire du Football Club Lourdais, Michel LAUNAY mon dernier cd : "A MON ETOILE " et Jean MACHET Directeur de la radio

Jean Louis CALMEJANE, Président de la radio présentant le cd "BARBARIANS", Michel le cd du centenaire du Football Club Lourdais, Michel LAUNAY mon dernier cd : "A MON ETOILE " et Jean MACHET Directeur de la radio

Saint-Clar ,célébration de L’ail jeudi 4 août 2011

Jeudi a été célébrée la fameuse fête de l’ail avec toute une série d’animations. Dès le matin les randonneurs ont parcouru le chemin dit « des épouvantails » puis ont assisté au marché avec la préparation du tourin et le tressage de l’ail. Il y avait en plus le 20e anniversaire du floc de Gascogne et Christiane Pieters, conseillère régionale et vice-présidente de la Chambre d’agriculture, a fait déguster à cette occasion la nouvelle recette du floc de l’été.

Lors du traditionnel repas des fermières, Michel Etcheverry a fait revivre des moments intenses avec ses chants basques et pyrénéens pendant que d’autres, plus studieux, planchaient sur une dictée à l’ancienne au Musée de l’école. Ce jeudi était particulièrement chargé car il y avait en plus à la vieille église les Pinceaux saint-clarais qui faisaient leur exposition annuelle et la Maison de l’ail accueillait touristes et vacanciers.

Michel Etcheverry a fait chanter l'équipe bénévole des serveuses lors du repas de midi. photo F. C.

Michel Etcheverry a fait chanter l'équipe bénévole des serveuses lors du repas de midi. photo F. C.

Intronisation au Jambon de Bayonne le Mercredi 27 juillet 2011

  De gauche à droite :  Monsieur Kenishi SUGIYAMA  importateur Japonais,  Monsieur Georges LABAZEE Président du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques , Monsieur François-Xavier CECCALDI  Préfet des Pyrénées Atlantiques ,  Monsieur Laurent NUNEZ  Sous Préfet de Bayonne  , à côté de Bernard Dupont Président du Jambon de Bayonne, Monsieur Thierry Blandinières Directeur de Delpeyrat SA

De gauche à droite : Monsieur Kenishi SUGIYAMA importateur Japonais, Monsieur Georges LABAZEE Président du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques , Monsieur François-Xavier CECCALDI Préfet des Pyrénées Atlantiques , Monsieur Laurent NUNEZ Sous Préfet de Bayonne , à côté de Bernard Dupont Président du Jambon de Bayonne, Monsieur Thierry Blandinières Directeur de Delpeyrat SA

Finale des masters des fêtes de BAYONNE au trinquet Moderne le dimanche 31 Juillet 2011.

De gauche à droite: mr PASCASSIO  COMPTE(Président FFPB) Mr jean PHILIPPE (directeur du Crédit Agricole des PA) les finalistes en rouge: Oliver LARRECHEA,, Thierry ETCHETO, les champions Ximun LAMBERT Agusti WALTARY, Philippe NEYS, Président ETPM, et sponsor principal.

De gauche à droite: PASCASSIO COMPTE(Président FFPB) jean PHILIPPE (directeur du Crédit Agricole des Pyrénées Atlantiques) .Les finalistes en rouge: Oliver LARRECHEA,, Thierry ETCHETO, les champions Ximun LAMBERT Agusti WALTARY, Philippe NEYS, Président ETPM, et sponsor principal.

Debouts en rouge et blanc .... de l'émotion.

Debouts en rouge et blanc .... de l'émotion.

Grand moment d'émotion: chantant à midi: L' Angélus"

Grand moment d'intimité pendant L' Angélus"

A l’heure de l’Angélus

Finale du Master de pelote, bulle de verre dans la fête, entre tradition et émotion

michel_etchevrry_angelus1Les cloches de la cathédrale sonnent, par milliers, en ce dernier jour de fêtes. Des paroissiens se précipitent vers l’église Saint-André pour tenter de trouver une place. La messe célébrée par Mgr Aillet, en blanc et rouge, en musique de banda et chants liturgiques en basque, ne se rate pas. 11 heures, donc !

À quelques centaines de pas de là, par centaines, d’autres paroissiens se pressent vers une autre cathédrale, de verre celle-là. Le Trinquet Moderne, temple de la pelote basque, est fébrile. Cette bulle de verre dans les fêtes où le gobelet en plastique n’est pas le bienvenu va livrer ses champions. Derrière les cuisines, à l’écart des regards, Waltari et Lambert réveillent leurs phalanges. Larrechea et Etcheto s’adonnent au même dégourdissement.

En basque et à l’unisson

Vous ne l’imaginez pas forcément : tout le Pays basque est présent. Les aficionados de la pelote évidemment. Ceux du toro itou. Sans oublier ceux du rugby. Thomas Lièvremont croise Serge Blanco sous l’œil protecteur de Bala. Le Dacquois ne manquerait pour rien au monde cette finale des Masters des Fêtes de Bayonne.

Neuf points d’avance dans la musette de Waltari et Lambert. Un début de partie qui désarçonne les parieurs du balcon nord. Cette entame fulgurante étouffe les supporteurs de Larrechea-Etcheto.

12 h 02. Silence. C’est l’heure de l’Angélus. Tradition que l’on ne retrouve que dans les régions les plus christianisées, les manifestations dominicales s’interrompent à midi pour chanter l’Angélus. Le Trinquet moderne n’est pas du genre à bousculer cette tradition. En basque, à l’unisson, exhortés par Michel Etcheverry, des centaines d’âmes prient.

Certains, plus que d’autres sans doute. On pense aux supporteurs de Larrechea-Etcheto. Les derniers phrasés évanouis dans ce sanctuaire de la pelote, le duo pourtant laminé retrouve force et lucidité. Bon Dieu, ils renversent même la vapeur pour mener, sur les coups de 12 h 23, d’un petit point, 24-23. Légère inquiétude dans le regard du partenaire de la journée (1).

En attendant les toros

Hélas pour eux, les dieux de la pelote ont choisi leur camp. Les champions de France en titre sont trop forts et après une partie qui restera, selon les meilleurs critiques de la discipline, dans les annales du Trinquet Moderne, imposent leur talent.

Les trophées dans les coffres des voitures, les abords du trinquet étirent leurs tables. Jean-Marie Mailharo, encore tout esbaudi d’avoir noué le foulard de François Hollande jeudi dernier, règne en maître sur l’organisation.

Les candidats à un fauteuil au Palais du Luxembourg, nombreux, échangent, une coupe à la main. Entre gens bien élevés, on ne bataille pas un jour de fête.

Version brasserie d’un côté ou plus chic de l’autre, les hôtes du Trinquet Moderne n’ont qu’une ambition : profiter de l’instant gourmand, les toros de 18 h 30 peuvent bien attendre. Dans un coin du chapiteau, un orchestre en tenue de marin assure le tempo, sans vague. Face à lui, Pascal Ondarts – qui a ouvert le repas en faisant entonner l’Agur Jaunak avec un frangin de Pampi Laduche – regarde avec un œil envieux. Il en pousserait bien une autre.

Déjà sonne l’heure du paseo. Devant le trinquet, deux jeunes festayres, visiblement pas remis de la nuit précédente, se pelotent. Mais c’est une autre histoire.

(1) Philippe Neys, sponsor de Waltari et partenaire majeur de ce Master des Fêtes.

Extrait de l’article “A l’heure de l’Angelus” du Sud Ouest du lundi 1er août 2011

Jambon déchiffonné

Le jambon est à la Fête. Son consortium peut se réjouir.

michel_etchevrry_jambon_dechiffonneQuand on arrive en ville, on saisit que cette édition des Fêtes sera certainement la plus jambon. Partout, des affiches où les tranches s’étalent plus grosses que la foule de la place de la Liberté un soir de lancer des clefs. Des tranchasses à côté desquelles le foulard du festayre semble un mouchoir. Cette année, le consortium du jambon de Bayonne a frappé fort.

Les jambons salés dans le bassin de l’Adour s’affichent, et leurs amateurs s’attablent, car une quarantaine de cafés et restaurants sont partenaires des morceaux choisis des cochons du Sud-Ouest. 80 000 sets de table « Place de la Liberté à Bayonne » ont été imprimés et sont mis à disposition des cafetiers et restaurateurs où le festayre pourra s’en payer une bonne tranche.

Japonais évangélisés

Les promoteurs du jambon de Bayonne ont également conçu l’un des objets qui restera certainement parmi les collectors les plus improbables des Fêtes : des pinces à addition. Imaginez le couvercle d’une boîte de sardine aux couleurs de l’IGP Jambon de Bayonne, dont la clef servirait à empêcher que la douloureuse ne s’envole. Pourquoi pas ? L’humour est aussi bon dans le jambon.

Le député maire Jean Grenet, qui pestait encore il n’y pas si longtemps de trouver des jambons de toutes origines sauf la Bayonnaise, sur les tables de la ville, peut être satisfait. Après la Foire au jambon, organisée pendant la Semaine Sainte, les tranches sont célébrées comme partie prenante de la gastronomie, et partant de la culture. Hier, les journalistes japonais, allemands ou canadiens évangélisés par le consortium ont été reçus dans le grand hall du théâtre.

Le chanteur Michel Etcheverry s’en est époumoné de plaisir, pour conclure, sur l’air du Jambon de Bayonne, une belle présentation de cette opération à la fois d’affichage et de séduction. « Pour augmenter les parts de marché au niveau national », l’imagerie et l’esprit jambon ont été télévisés et radiodiffusés depuis le début de l’année. Trois chefs de cuisine basques, dont on sent qu’ils peuvent rouler les R comme les tranches, vantent les mérites du produit local, sur les bords de Nive.

Hier, on a aussi parlé mètres linéaires, dans la grande distribution. Auparavant le jambon de Bayonne n’y occupait en moyenne qu’une quarantaine de centimètres contre 90 environ aujourd’hui. Pour continuer de conquérir du terrain, les gros acteurs de la filière tel Delpeyrat s’enracinent en Belgique, travaillent l’Asie, et envisagent les terres canadiennes, allemandes, britanniques, italiennes.

Extrait de l’article “Jambon déchiffonné” du Sud Ouest du jeudi 28 juillet 2011

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