Nouvel album

Gure Lurra 28ème album - 14 titres
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Remise de la médaille de la légion d’honneur à Alain Doucet, secrétaire général de la FFR

Le jeudi 24 mai à Pouyastruc (65) une soirée inoubliable à l’occasion de la remise de la légion d’honneur à Alain Doucet, secrétaire général de la FFR (par Pierre Camou, le président) : Duo avec Alain accompagné par la chorale du crû : lous Amics.

Laas : spectacle Liane Foly le 17 mai 2012

en discussion avec Liane Foly après son superbe spectacle.

Hagetmau le 16 juin 2012

En bonne compagnie

Photo souvenir de la superbe soirée de solidarité (association san Filippo sud) à Valence d’Agen (82) en compagnie de Mme le Ministre Sylvia PINEL, Jacques BOUSQUET, maire de Valence d’Agen, André ALIBERT, et la famille HIGHONNET.

Gala de St MARCET (31) le dimanche 13 mai

Superbe gala à St MARCET (31) le dimanche 13 Mai 2012

A la sortie de la messe Sévillane le mardi 1er mai à la féria d’Azille (Aude)

Michel Etcheverry chantant « SE CANTO » lors de la bénédiction des chevaux.

Les 70 ans de l’ami Jean-Claude GARCIA à Martignas-sur-Jalles (33) le dimanche 6 mai.

Azille : une messe sévillanne inoubliable !

Dans le cadre de la féria d’azille qui prend fin ce soir mardi, la messe sévillanne de ce mardi matin restera dans les annales : la foule était au rendez-vous, la chorale aussi et le ténor Michel Etcheverry a apporté la note émotionnelle, dans une communion spirituelle empreinte d’émotion.

A la sortie de l’église, après un « Se Canto » repris par la foule, le curé d’Azille a procédé à la bénédiction des chevaux.

Maurice Salles, le président de « Band’Azillanne » que l’on peut voir, en premier plan sur la photo, avec le maire d’Azille, Philippe Chevrier, mérite d’être félicité, comme tous ses « collaborateurs ».

Cette dixième édition, contrariée, hélas, par le temps, lundi soir, restera, cependant gravée dans les mémoires.

Feria à Azille et messe andalouse

Tradition respectée le 1er mai pour cette feria andalouse en pays minervois, à Azille dans l’Aude.

Vidéo France 3 Languedoc-Roussillon. Cliquez sur l’image pour lancer la vidéo.

Video France 3 - feria andalouse à Azille

Au nom de la mémoire

Extrait du journal Sud-Ouest édition de Libourne du lundi 30 avril 2012

90 noms de victimes et héros de la déportation gravés dans des colonnes de verre incarnent désormais la mémoire de l’histoire libournaise pendant l’Occupation.

Sud-ouest édition Libourne 30 avril 2012 - Au nom de la mémoire
De nombreux participants à l’inauguration de la nouvelle stèle. (photos stéphane klein)

«Nuit et brouillard ». La chanson de Jean Ferrat a symboliquement ouvert hier la cérémonie inaugurale des nouvelles stèles dédiées au souvenir des victimes et héros de la déportation, en présence d’une foule nombreuse, alors que le soleil, qui avait disparu depuis une bonne semaine, arrivait à percer les nuages. De bon augure, car tout le monde n’aurait pas pu trouver place sous le chapiteau destiné à abriter la manifestation.

Mais il fallait par la suite avoir un sacré coffre pour couvrir le bruit des voitures tournoyant autour de la place Jean-Moulin. Si la voix pure et majestueuse de Michel Etcheverry a permis au chanteur basque d’interpréter a cappella « Le Chant des marais » puis « Le Chant des partisans » et « La Marseillaise », il a fallu au maire Philippe Buisson toute la force de sa conviction pour faire passer son message.

En dépit de la sono, la lecture des noms des déportés disparus par deux représentants du Conseil municipal des enfants, les autres témoignages (ceux de Mme Mélinon et de sa sœur, au nom de l’association du Souvenir de Myriam Errera, ceux des représentants de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes), les poèmes lus par deux collégiens d’Eugène-Atget, et le récit émouvant d’André Courcelas, survivant de la déportation, dont les souvenirs ont été recueillis par Brigitte Duraffourg sur son lit d’hôpital, sont restés parfaitement inaudibles pour la grande majorité des participants.

Quatre-vingt-dix noms gravés

On retiendra finalement de cette cérémonie officielle, tenue en présence du sous-préfet Patrick Martinez, toute la solennité de l’événement et l’émotion suscitée. Le monument à la mémoire de la déportation érigé à la demande de Gilbert Mitterrand en 1989, un bloc de marbre poli, gravé d’un soleil, d’un visage décharné et d’un fil de fer barbelé faisant écho aux images des camps de concentration, est désormais flanqué de deux stèles de verres où sont gravés les noms des 87 personnes arrêtées et raflées à Libourne de 1941 à 1945, décédées ou disparues en déportation.

Vingt-sept, arrêtées entre 1941 et1945 pour des faits de résistance, pour leurs convictions politiques ou leur engagement syndical, et 60, dont 15 enfants, lors des rafles entre juillet 1942 et janvier 1944, déportées à Auschwitz. Quatre-vingt-sept noms auxquels ont été ajoutés ceux de trois Libournais reconnus par le Yad Vashem comme « Justes parmi les nations » : Thérèse et René Boussat et Henri Daigueperse (lire notre édition de samedi).

« Trois noms qui permettront de se souvenir qu’au milieu des ténèbres, des personnes ont su raviver la lumière, en prenant le risque presque insensé en ces périodes si sombres, de tendre la main. Trois noms qui rendent à l’humanité entière, ce qu’elle avait de plus précieux : la dignité », dira Philippe Buisson.

« Ce monument dédié au souvenir de la déportation, précisera encore le maire, incarnera mieux encore cette mémoire, lui donnera corps en lui rendant les noms de ceux qui ont été sacrifiés sur l’autel du nazisme et de la collaboration des autorités françaises de l’époque. »

Retrouvés grâce au travail de recherche effectué par la Ville, l’association du Souvenir de Myriam Errerra et la FNDIRP, ces noms rappelleront aux générations présentes et à venir le souvenir de ceux qui furent arrachés à la vie, « par la plus monstrueuse coalition de la haine et de l’indifférence ».

Jean-françois Harribey